« Dans un rapport présenté mercredi 6 juillet au Sénat, Nathalie Goulet (UC) et André Reichardt ont esquissé un tableau « des » communautés musulmanes en France.
Ils font quelques propositions pour une meilleure reconnaissance de « la deuxième religion de France », mais en restant dans le cadre « intangible » de la loi de 1905.

Quelle place pour l’islam en France ? / Gilles LEFRANCQ/CIRI
« Ceux qui veulent que l’État organise l’islam en France sont les mêmes qui ne veulent pas toucher à la loi de 1905. » Ce paradoxe, soulevé par Nathalie Goulet (UDI-UC, Orne), donne le ton au travail mené ces six derniers mois par la mission d’information du Sénat sur « l’organisation, la place et le financement de l’islam en France et de ses lieux de culte ».
Une mission d’information qui avait suscité la polémique dès sa création, après la démission d’Esther Benbassa, désignée au nom du groupe écologiste, « avant même le début des travaux », indique le rapport final présenté mercredi 6 juillet à la presse et intitulé « De l’islam en France à un islam de France : établir la transparence et lever les ambiguïtés ».
Conscients de l’impossibilité politique de « déroger » à la loi de 1905, dans un contexte « national et international particulièrement tendu », les sénateurs ont choisi de travailler à l’intérieur de ce cadre « intangible », quitte à assumer la modestie de leurs préconisations. « Nous avons cherché d’autres pistes, mais nous nous sommes immédiatement heurtés à la loi de 1905 », a reconnu André Reichardt, co-rapporteur (Les Républicains, Bas-Rhin). […] »
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