« LE SCAN POLITIQUE – Les cadres d’EELV, qui ne veulent pas participer à la primaire initiée par le PS, soutenaient une candidature de l’ancien présentateur d’Ushuaïa. Attristés par sa décision de ne pas prendre part à la présidentielle, ils vont devoir désigner un autre candidat.
Pour une fois, ils étaient d’accord. Depuis qu’Europe Écologie-Les Verts a décidé de présenter une candidature autonome à la présidentielle de 2017, c’est Nicolas Hulot qui récoltait toutes les faveurs. Même ceux qui lorgnent sur l’Élysée, comme Cécile Duflot ou Noël Mamère, estimaient que l’ancien présentateur de télévision, pourtant battu face à Eva Joly lors de la primaire en 2011, était le mieux placé pour incarner l’écologie. En renonçant mardi soir à se lancer dans la course, l’ancien envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète, âgé de 61 ans, a douché les espoirs de ses camarades, qui vont devoir se rassembler autour d’une autre candidature. «Triste de la décision de Nicolas Hulot mais respectueux de son intégrité et de son engagement désintéressé et constant», a réagi David Cormand, secrétaire national d’EELV, sur Twitter. La sénatrice écolo Esther Benbassa est plus amère: «Nicolas Hulot veut bien jouer les divas, mais pas l’homme providentiel et présidentiel. On lui demandait juste d’incarner l’écologie»,a-t-elle déploré, toujours sur le réseau social. Corinne Lepage, ancienne ministre et présidente de Cap21, a elle estimé au micro d’Europe 1 que ce n’était «pas une bonne nouvelle pour l’écologie».
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