Sept syndicats souhaitaient à l’origine organiser une manifestation entre les places de la Bastille et de la Nation. La préfecture préférait elle un rassemblement statique. Devant le refus des centrales syndicales, des tractations se sont engagées mais, selon la préfecture, elles ont échoué.
« Ces discussions n’ont (…) pas conduit à l’émergence d’un accord sur cette proposition de conciliation, les représentants des syndicats refusant catégoriquement la tenue d’un rassemblement statique et formulant ensuite des propositions alternatives », explique la préfecture dans un communiqué.
« Après examen attentif, ces propositions ne permettent en aucune façon de répondre à la nécessaire sécurité des personnes et des biens », ajoute-t-elle.
Rencontre gouvernement-syndicats
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé qu’il recevrait en fin de matinée les secrétaires généraux de la CGT et de Force ouvrière (FO), Philippe Martinez et Jean-Claude Mailly, qui avaient demandé ce rendez-vous.
Les deux chefs de file syndicaux souhaitaient être reçus « rapidement » à la suite de la décision d’interdire la manifestation.
Indignation à gauche comme à droite
L’interdiction de la manifestation est une « faute historique », a estimé le député Christian Paul, chef de file de socialistes « frondeurs », opposés au tournant libéral pris selon eux depuis plus d’un an par le gouvernement.

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