« Le 31 octobre, entre 3 000 et 10 000 manifestants se sont retrouvés dans les rues de Paris lors d’une « Marche de la dignité et contre le racisme ». Une manifestation à laquelle participait en première ligne le Parti des Indigènes de la République qui dénonce régulièrement le « philosémitisme d’Etat ». Se sont joints des responsables politiques de gauche. Une participation qui fait débat.
Fallait-il aller manifester au côté du Parti des Indigènes de la république ? C’est la question lancinante après la manifestation qui s’est tenue ce samedi entre Barbès et la place de la Bastille et qui a rassemblé entre 3 000 personnes selon la police et 10 000 personnes selon les organisateurs lors d’une « Marche de la dignité et contre le racisme ».
Problème, parmi les manifestants ce samedi se trouvait donc le Parti des Indigènes de la république (PIR), obsédé par le philosémitisme d’Etat et qui tente de remplacer la lutte des classes par la lutte des races. Il défilait en bonne position, avec, derrière la banderole de tête, sa fondatrice et porte-parole, Houria Bouteldja.
Du côté des organisations politiques, outre le NPA, Ensemble, l’une des composantes du Front de gauche et des militants EELV, se sont joints certains responsables politiques de gauche comme les écologistes Sergio Coronado et Esther Benbassa ainsi que des élus du Parti socialiste dont Pouria Amirshahi, député socialiste des Français de l’étranger. Une présence qui lui a valu d’être interpellé le jour même sur twitter et de lancer le débat, fallait-il aller manifester oui ou non au côté du Parti des Indigènes de la république ? […] »
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