[…] Les politiques pataugent sur la question
J’ai une vu Najat Vallaud-Belkacem, une ministre de gauche qui avait tout promis, ne rien tenir et trouver tous les prétextes possibles et imaginables pour que les trans restent dans leur bourbier.
J’ai vu cette même ministre invoquer pour expliquer son immobilisme, le 17 septembre 2013 au Sénat, un hypothétique « projet de loi de simplification du droit, (qui sera) présenté au premier semestre 2014« , projet qui n’a jamais existé que dans son imagination.
J’ai vu l’ensemble des associations demander le retrait de la proposition de loi de la sénatrice écologiste Esther Benbassa tant cette dernière montrait une méconnaissance totale du problème et était mal ficelée.
Mais, je dois avouer qu’en voyant le titre de cet article du « Figaro », j’ai failli tomber de ma chaise. Ainsi, la ministre de la Justice allait se saisir de la question du droit des trans.
Le moins que l’on puisse dire est que cette dernière n’est pourtant pas vraiment à l’aise avec cette question. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder son intervention au Sénat en 2012 où elle aurait visiblement préférée être ailleurs.
De la même façon, la réponse faite un an plus tard à une sénatrice écologiste, (encore une), sur le changement d’état-civil démontre une rigidité quasi militaire sur la question.
C’est donc non sans curiosité que j’ai appris que la ministre envisageait de publier une circulaire à la suite de laquelle : « lorsque une personne change de genre, le changement de prénom sera porté sur tous les documents la concernant ». […]
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