« Il faut que les politiques se bougent, il y a urgence »
Défendant l’idée d’une « filière éthique et solidaire pour encadrer la production et la distribution », il prône le développement des Cannabis Social Clubs, ces groupements de personnes qui en produisent pour leur consommation personnelle, légalisés en Uruguay par exemple. En France, des tentatives pour officialiser ces clubs ont été interdites par la justice en 2013.
Farid Ghéhiouèche regrette que le Sénat ait rejeté, en avril, une proposition de loi de la sénatrice écologiste Esther Benbassa visant à autoriser l’usage et la vente contrôlée par l’État tout en interdisant la publicité et la vente aux mineurs. « Il faut que les politiques bougent, il y a urgence », dit M. Ghéhiouèche, évoquant des questions de sécurité liées aux trafics de drogues et des problèmes de santé publique, liées à la forte proportion de jeunes consommateurs de cannabis en France. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, sa consommation est repartie à la hausse chez les jeunes de 17 ans : près d’un sur deux a déjà expérimenté cette drogue en 2014 et près d’un sur dix en fume régulièrement. »
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