[..] « Pour Alain, «il y a de vrais lobbies pharmaceutiques (…) Le cannabis pourrait être un antidépresseur abordable». Le quinquagénaire regrette la «diabolisation» de la substance dans les campagnes de prévention, soutenant l’idée d’un usage «récréatif».
Selon la sénatrice écologiste Esther Benbassa, à l’origine de la proposition de loi -rejetée en avril- visant à autoriser l’usage et la vente contrôlée par l’État tout en interdisant la publicité et la vente aux mineurs, les réticences sont liées à «la morale».
«Il y a encore l’idée que le fumeur de cannabis est sur la mauvaise voie. S’il consomme tous les jours, c’est de l’addiction, il faut un accompagnement, mais c’est comme pour l’alcool», affirme-t-elle, réclamant «une législation sur un problème de santé publique».
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