Par la rédaction.
» Le limogeage de Delphine Batho est un très mauvais message adressé à l’écologie, d’autant plus que l’ex-ministre est la seconde femme évincée de ce poste, après Nicole Bricq, le tout en moins d’un an. La fonction de ministre de l’Ecologie s’apparente à un siège éjectable.
François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont voulu montrer leurs muscles, et que lorsqu’un ministre n’a pas le petit doigt sur la couture ils s’en débarrassent. Force est de constater que quand il s’agit de femme et d’écologie ça va beaucoup plus vite. En effet, à l’époque où Arnaud Montebourg s’était opposé Jean-Marc Ayrault, notamment sur le dossier de Florange, celui-ci n’avait pas été remercié par le président de la République ou le Premier ministre. A la différence de Delphine Batho, les 17% recueillis par le ministre du Redressement productif lors de la primaire socialiste pour l’élection présidentielle ont dû peser dans la balance.
La question de la participation d’EELV à la majorité pourrait être posée
La décision prise par François Hollande et Jean-Marc Ayrault est regrettable. Elle suscite déception et interrogations au sein d’Europe Ecologie – Les Verts (EELV) tant et si bien que la question de la participation et la collaboration d’EELV dans la majorité pourrait se poser sans avancée rapide en matière d’écologie.
Nous prendrons notre décision après différents rendez-vous à venir. Jean-Marc Ayrault doit présenter les investissements d’avenir la semaine prochaine. Ces derniers devront comporter une dose importante d’écologie. Par ailleurs, le budget 2014, les conclusions des débats sur la transition énergétique et le vote de la loi sur cette même transition énergétique, prévus pour l’automne, conditionneront la question de l’avenir d’EELV dans la majorité. »
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