par François Vignal.
» La transparence sur la réserve parlementaire avance. Des sénateurs, comme Laurence Rossignol, ou des députés PS et UMP s’y étaient déjà mis. C’est au tour aujourd’hui des sénateurs du groupe écologiste. Particularité de l’initiative : c’est tout le groupe Europe Ecologie-Les Verts, dirigé par Jean-Vincent Placé, qui a décidé de rendre public l’usage de sa réserve. Une première. Cette enveloppe, environ 150.000 euros par élu de la Haute assemblée, permet à chaque sénateur de financer comme bon lui semble des initiatives locales, qu’il s’agisse d’associationsou d’un projet d’une petite mairie.
« Pour les écologistes, il est essentiel d’être à la fois transparent sur la distribution de ces aides et d’appliquer des critères qui permettent de soutenir les mouvements sociaux et les projets qui garantissent l’utilité sociale et environnementale de ces deniers publics, que ce soit pour davantage de solidarité, pour faire progresser le féminisme, la culture, la protection de l’environnement, la défense des personnes en grande précarité », explique le groupe dans un communiqué.
« Les écologistes ont souhaité mutualiser une partie de ces dotations pour constituer un « pot commun » destiné à financer des projets d’envergure nationale. Ce pot commun représente 395.000 euros », précisent les sénateurs écologistes. Certains ont même préféré « confier la répartition de leur réserve à un jury indépendant ».
Résultat, on apprend que « Semences paysannes » a reçu 10.000 euros de la part du groupe, « Green lotus » 14.000 et le « CNDH Rom Europe » 15.000 euros. Esther Benbassa a donné 10.000 euros aux « Restosdu cœur du Val-de-Marne ». « Breizh Kengred Burkina » a reçu 10.000 euros du Joël Labbé. « La pie verte bio 77 » peut remercier Hélène Lipietz pour l’aide de 10.000 euros. Jean-Vincent Placé a notamment choisi Le « Festival québecois de Longjumeau ». Il a reçu 7.000 euros. Et Marie-Christine Blandin a distribué5.000 pour « Les rockers anonymes ». Pour découvrir l’intégralité du document avec toute les subventions, c’est ici. »
Pour accéder à l’article, cliquer ici.