Charles Fournier explique l’originalité de sa démarche dans son meeting d’Orléans

Le candidat écologiste, allié à La France insoumise, a réuni deux cents personnes, dimanche 13 juin après-midi, au Campo Santo.

Transats et parasols, le Campo Santo d’Orléans avait retrouvé des airs d’Orléans jazz, hier après-midi. Une mise en scène voulue par Philippe Rabier, colistier de Charles Fournier, candidat EELV allié à La France insoumise, Nouvelle Donne, Génération.S… (neuf forces politiques au total).
Charles Fournier s’est montré ravi de se retrouver dans pareil cadre. Et si bien entouré. Car pas mal de monde a été accueilli sur le podium par les animateurs du jour, Karin Fischer, tête de liste (LFI) du Loiret et Bruno Cœur, colistier et maire de Bou.

Soutien au candidat et à sa méthode

Esther Benbassa, sénatrice écologiste de Paris, Claude Gruffat, eurodéputé, Claire Lejeune, ex-cosecrétaire des Jeunes écolos et Aurélien Le Coq, des Jeunes Insoumis, ont tour à tour pris le micro pour exprimer leur soutien à la fois au candidat et à sa démarche.

Avec les citoyens

Charles Fournier a en effet fait valoir la différence de sa méthode : un programme construit avec des comités (600 personnes au total) créés dans chaque bassin de vie du territoire et une liste intégrant 40 % de citoyens « non-engagés » en politique, « à des places éligibles », a précisé le candidat, en visant d’autres listes.
« Ici, il se passe quelque chose », a annoncé Charles Fournier en commençant son intervention. Il englobait dans ce « quelque chose », sa démarche pour « changer le monde avec les gens » mais aussi les dépassements des frontières des partis pour défendre un projet commun.

Cent mesures

Le programme comporte cent mesures. Charles Fournier a mentionné ses priorités : la relocalisation d’activités et de productions agricoles, une plus grande intermodalité des transports – « Vous savez qu’il faut demander 48 heures à l’avance pour emmener un vélo dans un car?? » –, davantage d’aides à la culture avec un dispositif de type Amap par exemple. La première de ces mesures sera de proclamer un « état d’urgence écologique et social ».

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