Le mardi 18 février dans l’hémicycle, Esther Benbassa participait au débat sur les risques naturels majeurs en Outremer.
Débat sur les #risques #naturels majeurs en #Outremer. J’ai demandé à la Ministre @AnnickGirardin quels mécanismes financiers seraient mis en place afin d’aider les #ultramarins afin qu’ils puissent prévenir les risques de sinistres liés aux #dérèglements #climatiques. pic.twitter.com/pW4UpkUeqW
— Esther Benbassa ? (@EstherBenbassa) February 18, 2020
Monsieur le Président,
Madame la Ministre,
Mes chères collègues,
Le rapport du GIEC est formel : les dérèglements climatiques vont croissant et risquent d’ impacter de manière durable les zones tropicales vulnérables, telles que nos territoires ultramarins.
En effet, le réchauffement climatique pourrait bientôt être à l’origine d’incendies de grande ampleur, à l’instar de ce qui s’est produit récemment en Australie.
Les cyclones, de plus en plus nombreux et violents, sont également la conséquence directe de la hausse des températures, et ont déjà fait de nombreux dégâts, notamment au moment de l’ouragan Irma.
De même, la fonte des glaciers a déjà pour effet de créer des tensions au sein de la croûte terrestre, démultipliant ainsi les activités sismiques, particulièrement dangereuses dans les régions volcaniques, en particulier dans nos territoires des Antilles et de l’Océan Indien.
Enfin, la montée du niveau des eaux rendra massif le risque d’inondation, et occasionnera le développement d’infections vectorielles liées aux territoires humides, comme la dengue ou le chikungunya.
Ma question est donc la suivante, Madame la Ministre : quels dispositifs financiers prévoyez-vous de développer, afin d’accroître la surveillance et l’observation des phénomènes climatiques en Outremer, dans le but de mieux préparer les populations à faire face aux risques naturels majeurs, liés directement aux dérèglements climatiques ?