RSA dès 18 ans

Une urgence absolue quand on sait le chômage, la précarité, la pauvreté qui frappent les jeunes en cette période de pandémie. Soutenons notre jeunesse, reconnaissons ses droits !

Ci-dessous le texte de l’intervention :

Cette proposition de loi est une mesure créatrice de droit sociaux, sans aucun doute, et pour nombres de jeunes français une urgente bouée de sauvetage.

Ces jeunes, pourtant plus diplômés et plus qualifiés que les générations précédentes, sont souvent paradoxalement plus précaires. Selon le rapport de l’Observatoire des inégalités paru le 26 novembre dernier, entre 2002 et 2018, le taux de pauvreté des jeunes a presque doublé en passant de 8% à 13%.

De surcroit, la crise sanitaire que nous traversons est venue aggraver les choses. Précarité, pauvreté, isolement et dépression, l’impact de celle-ci sur les jeunes est impitoyable.

Ainsi, en 2020, selon les chiffres de l’INSEE, le taux de chômage des moins de 25 ans s’élève à 21,8% et plus de 20 % d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté.

Ces jeunes qui n’ont pas travaillé assez pour toucher le chômage et recherchent actuellement un emploi, ne reçoivent aucune allocation. De plus, avec le couvre-feu, ils ne peuvent plus gagner leur vie en travaillant le soir, notamment dans la restauration rapide ou grâce au baby-sitting, par exemple.

C’est pourquoi l’ouverture du revenu de solidarité active (RSA) dès 18 ans est une mesure indispensable de solidarité envers cette jeunesse qui souffre terriblement de cette crise et qui ne cesse, chaque année de tomber dans la précarité. Dans ce domaine, la France est actuellement l’un des pays à la législation la plus restrictive en Europe.

Cette proposition de loi est donc une belle innovation dont j’ai soutenu avec vigueur les objectifs.

SEUL LE PRONONCE FAIT FOI