MIGRANTS
LA DÉTRESSE FAIT RÉAGIR
Les actions se multiplient. Alors
que plusieurs associations – telles
qu’Emmaüs et le Secours catholique –
ont décidé de stopper leurs activités
aujourd’hui pour dénoncer l’inaction de
l’Etat au sujet des migrants, des élus de
gauche et écologistes se sont rendus
dans les campements du nord-est de
Paris, hier. Sur place, Esther Benbassa, la
sénatrice EELV de Paris, a regretté «la
désertion de l’Etat face à la crise de l’accueil des exilés».
Ces derniers ne pouvant, selon elle, uniquement compter
«sur la solidarité des associations, qui
apportent de l’eau et des aliments».
A ses côtés, d’autres élus, à l’instar de la
députée communiste Eisa Faucillon, ont
fait part de leur indignation quant à la
situation de ces familles, dont certaines
possèdent des titres de séjour attestant
de la légalité de leur présence. Entre 900
et 1 800 migrants vivent actuellement
dans ces camps. A l’appel de Médecins
du monde, un rassemblement est prévu
cet après-midi, dès 17h, à Stalingrad.