Infographie : le rattachement politique des sénateurs à la loupe (« Public Sénat », 22 décembre 2017)

Groupe par groupe, Public Sénat a étudié les déclarations de rattachement des sénateurs à des partis politiques pour 2018. La liste réserve quelques surprises.

C’est une procédure bien connue des parlementaires qui revient chaque tous les ans à l’automne. Avant fin novembre, ils doivent en effet  se rattacher à un parti ou à un groupement politique. Un acte loin d’être anecdotique, car de cette déclaration dépend le montant des subventions publiques accordées au titre de la loi sur le financement de la vie politique.

Outre une somme calculée sur le nombre de voix réalisées aux législatives, chaque parti reçoit pour l’année suivante une aide d’environ 37.500 euros pour chacun de ses députés ou sénateurs.

La liste des déclarations de rattachement pour l’année 2018 a été rendue publique par le bureau du Sénat à la mi-décembre. Deux enseignements sont à en tirer. D’une part, le contour des partis politiques et celui des groupes parlementaires ne se superposent pas nécessairement. D’autre part, les conséquences des élections présidentielle et législatives, mais aussi sénatoriales, se font parfois sentir.

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Le nouveau sigle du groupe CRC

Après les sénatoriales du 24 septembre, le groupe CRC avait pris le soin d’ajouter un E à son sigle (communiste, républicain, citoyen et écologiste) afin d’accueillir des sénateurs issus d’EELV, orphelins depuis juin 2017. Outre 12 sénateurs rattachés au PCF, le groupe a accueilli également trois sénateurs rattachés : Esther Benbassa (sénatrice EELV de Paris) mais aussi le nouveau sénateur de l’Isère Guillaume Gontard (EELV). Pierre-Yves Collombat, ex-sénateur du groupe RDSE, se rattache politiquement à la France insoumise.

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