La question de la psychiatrie en prison vous intéresse ?
Participer au colloque que j’organise, en partenariat avec l’Association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire (ASPMP) le lundi 25 juin, de 14h30 à 18h30, au Palais du Luxembourg, salle Clemenceau, 15 rue de Vaugirard (Paris 6e).
Il s’articulera autour de deux tables rondes thématiques, réunissant psychiatres, sociologues, cadres pénitentiaires, professeurs de droit…
S’il y a 187 prisons en France, seules 27 d’entre elles abritent en leur sein un service médico-psychologique régional (SMPR). Les consultations y sont malheureusement souvent brèves et se limitent à fournir des prescriptions médicamenteuses aux patients-détenus. Les prisons qui ne bénéficient pas de SMPR sont parfois à proximité d’unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA) chargées d’accueillir des détenus atteints de troubles psychiatriques. Cependant, toutes les prisons de France n’entrent pas dans les périmètres de ces UHSA, qui ne sont qu’au nombre de 9 sur l’intégralité du territoire national. Afin de pallier ce problème, depuis 2014, un placement en hôpital psychiatrique public est possible pour le détenu-patient souffrant de trouble neuropsychiatrique. Mais cela n’est pas dépourvu d’écueils.
En raison de l’insuffisance de personnel pénitentiaire et le manque d’infrastructures adaptées à recevoir des détenus atteints de troubles neuropsychiatriques, ceux-ci sont souvent mélangés avec les autres détenus. Tous ces éléments entraînent un préjudice dépassant celui de la privation de liberté pour les détenus qui en souffrent.
Les intervenant.e.s auront à faire le point de la situation afin d’envisager les changements nécessaires à une meilleure prise en compte des détenus présentant des troubles psychiatriques.
Afin de vous recevoir dans les meilleures conditions, nous vous demandons impérativement de confirmer votre présence par courriel à : inscriptionsenat@gmail.com
Téléchargez ici le programme ou retrouvez ci-dessous :