Sénat : composition finale des groupes politiques après les sénatoriales (« Public Sénat », 3 octobre 2017)

Qui a gagné des sièges et qui en a perdus ? La composition exacte des groupes politiques est arrêtée ce mardi, au Sénat.

On connaît aujourd’hui la composition exacte des groupes politique du Sénat. On savait qu’au soir des sénatoriales, la répartition n’était pas figée. Après plus d’une semaine de tractations feutrées à la Haute assemblée, discussions de couloir et coups de fils, on y voit plus clair. Le Sénat de 2017 totalise 7 groupes politiques, contre 6 avant le scrutin du 24 septembre.

146 LR, 78 PS et 49 centristes

Le groupe LR est le premier groupe du Sénat, avec 146 sénateurs au final. Soit 4 de plus qu’avant les sénatoriales. Au soir du scrutin, on le donnait plus haut, mais 9 sénateurs sont partis au nouveau groupe République et territoires – les indépendants.

Le groupe PS compte 78 sénateurs. Bien que macroniste, Bernard Jomier le rejoint. Il était adjoint à la santé de la maire PS de Paris, Anne Hidalgo. Ils étaient 86 sénateurs PS avant le renouvellement de la moitié du Sénat. Le groupe limite donc bien la casse.

Vient ensuite le groupe Union centriste (à majorité UDI et avec quelques Modem), avec 49 sénateurs. Deux élus attendus au groupe centriste ont fait le choix du groupe République et territoires – les indépendants. Il sort cependant renforcé des sénatoriales. On comptait 42 centristes avant le scrutin.

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Groupe communiste à 15

Le groupe communiste totalise 15 sénateurs. Et change de nom au passage. Il devient le groupe Communiste, républicains, citoyens et écologistes. Si le PCF n’a pas dans son histoire affirmé une grande sensibilité écologiste – il défend notamment le nucléaire – tout en évoluant récemment, cette dénomination permet d’accueillir Esther Benbassa, sénatrice EELV de Paris, rattachée au groupe. Ses positions sur les libertés publiques pourront en revanche rejoindre sans problème celles des communistes. Guillaume Gontard, de sensibilité écologiste mais élu en Isère avec l’appui du PCF, rejoint comme prévu le groupe. La surprise vient de Pierre Yves Collombat. Cet ancien socialiste était jusqu’ici au groupe RDSE. Mais il avait soutenu Jean-Luc Mélenchon, lors de la présidentielle.

Vient enfin le nouveau groupe République et territoires – les indépendants, qui rassemble des élus essentiellement LR mais aussi centristes, de sensibilité constructive à l’égard d’Emmanuel Macron. Ils sont 11.

5 sénateurs siègent chez les non-inscrits, dont les deux FN. A noter que 3 sièges sont actuellement vacants : ceux de François Baroin, Henri de Raincourt et Jean-Pierre Raffarin, qui ont démissionné. Des élections partielles auront donc lieu début décembre et devraient permettre de renforcer le groupe LR.

 

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