A l’initiative d’Esther Benbassa, un débat a eu lieu au Sénat ce jeudi 2 février, intitulé « Violences sexuelles : aider les victimes à parler ».
Les diverses interventions des sénatrices ayant souhaité prendre la parole durant le débat ont été très enrichissantes, et des solutions pertinentes pour répondre de manière adaptée à la détresse des victimes de violences sexuelles ont été esquissées.
Retrouvez ci-dessous le communiqué de presse annonçant cet évènement, suivi de quelques photos de cette journée.
Communiqué de presse
« Violences sexuelles: aider les victimes à parler »
Débat organisé en séance au Sénat le 2 février 2017
à l’initiative d’Esther Benbassa, sénatrice EELV du Val-de-Marne
Esther Benbassa, sénatrice EELV du Val-de-Marne, est à l’initiative d’un débat en séance au Sénat, au 15 ter rue de Vaugirard, Paris VIe, sur « Violences sexuelles: aider les victimes à parler ». Ce débat se déroulera le jeudi 2 février à 10h30.
Y participeront la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, et des intervenants/e/s issu/e/s des différentes sensibilités politiques représentées à la Chambre haute.
Indépendamment de la réflexion actuellement en cours sur l’éventuelle nécessité d’un allongement des délais de prescription en matière d’infractions sexuelles, il s’agira, au cours de ce débat, de préciser les moyens qui pourraient être mobilisés
– pour prévenir de manière adéquate les populations exposées, et spécialement les plus jeunes, sur la nature et la réalité des dangers auxquels ils/elles peuvent être confronté/e/s,
– pour informer les personnes sexuellement violentées de quelle manière et auprès de qui elles peuvent dénoncer leurs agresseurs,
– pour créer des points de prise en charge spécifiques en mesure de soutenir les victimes dans leurs démarches, notamment judiciaires, sans qu’elles aient à attendre longtemps dans une culpabilité qui n’a pas lieu d’être,
– et pour former les responsables et les personnels des organismes et institutions auxquels ces victimes seraient susceptibles de s’adresser sans avoir à rencontrer l’opprobre (commissariats, juges, unités médicales, etc.).
Agissons ensemble contre ce fléau qui concerne aussi bien les femmes que les hommes ! Les politiques ont le devoir de proposer des solutions pour l’endiguer.