Quand la déradicalisation devient business : Sonia Imloul condamnée (Saphir News, 14 mars 2017)

L’ancienne responsable d’une structure de déradicalisation a été condamnée, lundi 13 mars, par le tribunal correctionnel de Paris à quatre mois de prison avec sursis pour détournement de subventions et travail dissimulé. Elle devra en outre verser 25 000 euros de dommages et intérêts.

Sonia Imloul était poursuive pour avoir détourné, grâce à un RIB falsifié, deux subventions de 25 000 et 35 000 destinées à sa structure.

Sa « Maison de la prévention et de la famille » (MPF) accueillait et accompagnait des familles de jeunes tentés par un départ vers la Syrie pour y rejoindre des groupes armés. Cette structure basée à Aulnay-sous-Bois était l’une des première à ouvrir ses portes en France, lors de l’été 2014, après le lancement du numéro vert « Stop-Djihadisme ». Mais dès la fin de l’été 2015, le centre qui travaillait en collaboration étroite avec la préfecture de police a été fermé. […]

Des dizaines de millions d’euros ont été injectés dans la lutte contre la déradicalisation, devenue une priorité pour le gouvernement depuis janvier 2015, ce qui a favorisé la création de très nombreuses structures, nouvelles sur ce terrai dont les résultats, pour certaines, ne sont pas au rendez-vous. Un « gâchis d’argent public » selon un récent rapport d’une mission d’information menée par les sénatrices Esther Benbassa (EELV) et Catherine Troendlé (LR), qui ont dénoncé « l’échec » en manière de prise de charge de la déradicalisation.

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