« Dans un rapport étape rendu ce mercredi 22 février, deux parlementaires estiment que la politique de déradicalisation a été un « fiasco. »
Est-il oui ou non possible de déradicaliser ? » Sur Twitter, la sénatrice Europe Écologie – Les verts (EELV) Esther Benbassa s’interroge. Avec la sénatrice Les Républicains Catherine Troendlé, elles ont travaillé sur cette thématique depuis le printemps 2016. Mercredi 22 février, elles rendent publiques les premières conclusions de la mission d’information « désendoctrinement et réinsertion des jihadistes en France et en Europe » et ne sont guère élogieuses sur les dispositifs mis en place.
Pour l’heure, elles font état d’un échec relatif des politiques mises en oeuvre. Esther Benbassa indique que « toutes les associations n’étaient pas à la hauteur » et que le gouvernement est allé trop vite dans l’application de cette politique. Pour la parlementaire, il faut que les pouvoirs publics changent « de concept. » « L’erreur principale a été le manque de prévention », a-t-elle ajouté.
La sénatrice écologiste appelle à une présence renforcée des chercheurs dans la réflexion et les dispositifs de déradicalisation : « Il faut envisager le désembrigadement sous l’angle de la socialisation, de la réinsertion et du suivi individualisé ». « Il y a eu une grande gabegie financière », a aussi relevé la sénatrice du Haut-Rhin, Catherine Troendlé. Pour l’heure, ces conclusions constituent un bilan étape. Le rapport définitif sera rendu au mois de juillet 2017.
Au #Sénat : bilan d’étape de la mission d’information Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en #Fr et #Europe pic.twitter.com/jzbxECxEuj
— Esther Benbassa (@EstherBenbassa) 22 février 2017
[…]
Pour (re)lire l’intégralité de l’article de RTL.fr, cliquer ici.