La sénatrice Esther Benbassa (écologiste) a demandé jeudi la création au Sénat d’une cellule d’accueil, d’écoute et d’accompagnement des personnes…
La sénatrice Esther Benbassa (écologiste) a demandé jeudi la création au Sénat d’une cellule d’accueil, d’écoute et d’accompagnement des personnes victimes de harcèlement sexuel dans le cadre de leur activité à la Chambre haute.
« Les révélations récentes, quelles que soient leurs éventuelles suites judiciaires, obligent, me semble-t-il, une institution républicaine majeure comme notre Haute Assemblée à montrer l’exemple », écrit Mme Benbassa au président du Sénat Gérard Larcher (Les Républicains), en référence aux accusations contre le député Denis Baupin qui appartenait à son parti, EELV.
« Cette cellule pourrait par ailleurs être chargée de produire une charte de déontologie des rapports hommes-femmes au Sénat et de veiller à son respect », ajoute l’élue du Val-de-Marne. « Cette charte concernerait l’ensemble des personnels actifs au Sénat: administrateurs/trices, techniciennes, collaborateurs/trices parlementaires, etc. – mais aussi les sénateurs et les sénatrices », précise-t-elle.
« J’ai en effet observé qu’il était parfois difficile à une femme d’obtenir d’être traitée exactement comme le sont ses collègues hommes », a-t-elle souligné. « Le machisme ambiant peut atteindre des niveaux insupportables », a-t-elle dit à l’AFP, donnant l’exemple du manque d’écoute à l’égard des intervenantes en commissions ou dans l’hémicycle.
Cette cellule, a-t-elle ajouté, existe déjà à l’Assemblée nationale.
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