Certains l’appellent la « sénatrice des indignés ». Esther, elle, se voit surtout comme un aiguillon pour ses collègues sénateurs, une petite voix qui leur donnerait mauvaise conscience sur les sujets de société qui la touchent. Mariage homosexuel, reconnaissance de la Palestine, situation des personnes prostituées, soutien aux migrants et même dépénalisation du cannabis… Rencontre avec une cosmopolite qui monte au front avec volontarisme et humour.

Esther Benbassa vient de publier Vendredi noir et nuits blanches, un récit très personnel des mois qui ont suivi les attentats du 13 novembre par une femme venue d’ailleurs qui n’a pas oublié de mettre dans son cartable de sénatrice son sens critique d’intellectuelle rebelle. Aux Editions JCLattès.

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