« Deux sénatrices (EELV et LR) qui ont enquêté sur le désendoctrinement des individus embrigadés ont constaté le manque de résultat des politiques publiques menées depuis trois ans.
C’est un constat sans appel: le bilan d’étape de la mission d’Esther Benbassa et de Catherine Troendlé – respectivement sénatrice (EELV) du Val-de-Marne et sénatrice (LR) du Haut-Rhin – sur le «Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en France et en Europe», témoigne de l’échec des politiques publiques nationales menée depuis trois ans maintenant. Des échecs dus aux choix et à la mise en œuvre des programmes, mais aussi au fait que passé un certain stade de la radicalisation islamiste, le chemin de retour est impossible.
Les deux sénatrices ont passé au crible les dispositifs mis en place et les problèmes qu’ils suscitent: unités dédiées en milieu carcéral, séjours volontaires dans des centres spécialisées, choix des intervenants, manque de dialogue institutionnel… Découvrez leurs conclusions:
» Déradicalisation: un constat d’échec
«Nous savons que nos programmes sont inutiles pour les djihadistes radicaux de conviction», explique Catherine Troendlé. Elle dénonce aussi des associations «en quête de financement» qui n’ont pas toutes compris à quel point c’est «une problématique difficile». […]
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