Faut-il allonger les délais de prescription ?
- Évelyne Sire-Martin, magistrate, présidente du Tribunal de Grande instance Paris
- Muriel Salmona, psychiatre
- Alexandre Dussot, co-fondateur de l’association La Parole libérée
- Esther Benbassa, sénatrice EELV du Val-de-Marne
Lors de ce débat, Esther Benbassa a rappelé que nul ne saurait oublier que la prescription est aussi une forme de protection des victimes. C’est ce que met en exergue le syndicat de la magistrature qui considère qu’allonger les délais de prescription, et envisager l’ouverture très tardive de procédure, « c’est oublier, d’abord, que le procès qui se termine par un acquittement ou une relaxe ʺau bénéfice du douteʺ en raison de l’absence ou de l’insuffisance des preuves est d’une très grande violence pour la victime. Elle vit ces décisions comme une négation de sa parole et ce, alors qu’elle a supporté la réactivation de son traumatisme et, parfois, le mépris renouvelé de la personne mise en cause tout au long de l’enquête et du procès. »
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