Benoît Hamon à la relance avec Génération·s (« Le Point », 2 décembre 2017)

Benoît Hamon à la relance avec Génération·s

Au Mans, l’ex-candidat socialiste à la présidentielle a rebaptisé son Mouvement du 1er juillet, avec en ligne de mire les prochaines échéances électorales.

Décidément, le temps des héritages politiques affichés est dépassé. L’époque est aux mots-clés percutants, derrière lesquels on peut mettre à peu près tout et n’importe quoi. Après En marche !, les Insoumis et plus récemment Agir ou Libres, voici Génération·s – avec son point médian –, le tout nouveau nom du mouvement de Benoît Hamon. « Il y a de la liberté, l’idée, c’est que l’on peut l’affubler de plusieurs adjectifs, le décliner », a-t-il expliqué.

Devant près de 2 000 sympathisants réunis au Palais des congrès du Mans, l’ex-candidat socialiste à la présidentielle a donc acté la seconde phase de structuration de cette force « écologiste, solidaire et humaniste » née le 1er juillet dernier. Et a affiché clairement, malgré son « désastre électoral » assumé (6,36 % des voix au premier tour de l’élection présidentielle), ses ambitions pour les prochaines échéances électorales : « Notre objectif, je n’ai pas peur de le dire, c’est de devenir la première force de progrès en France », s’est exclamé Hamon à la tribune, sous les applaudissements de ses compagnons de route. Des membres de son premier cercle, comme les ex-socialistes Guillaume Balas, Isabelle Thomas et Pascal Cherki. Mais également des écologistes, dont Esther Benbassa, Cécile Duflot, ou Noël Mamère, ovationné par la salle après son discours offensif sur la protection environnementale : « Je ne suis pas venu pour être un idiot utile, je ne sers pas de caution. […] Je suis là, car nous voulons reconstruire la gauche et l’écologie ! »

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